L’hébergeur roubaisien vient de dévoiler son bilan annuel 2022 (clôturé au 31 août) et revendique un « chiffre d’affaires de 788 millions d’euros en 2022, en forte croissance de 18,8 % comparé à 2021 », et de 12,4 % avec des données comparables, c’est-à-dire en excluant notamment les impacts directs de l’incendie de Strasbourg.
Le Cloud privé représente plus de la moitié des revenus avec 485 millions d’euros (+ 22 %). Le reste comprend le Webcloud (177 millions d’euros,+ 3,1 %) et le cloud public (126 millions d’euros,+ 33,9 %).
Sur l’année 2022, le résultat opérationnel est dans le rouge de 20 millions d’euros, alors qu’il était positif de 7 millions d’euros en 2021. La société donne des explications :
« Les impacts découlant des charges liées à l’IPO, aux acquisitions récentes et à l’incendie de Strasbourg ont pesé pour 52 millions d’euros sur l’année 2022, avec 22 millions d’euros de plans de rémunération en actions, le paiement de 9 millions d’euros de compléments de prix d’acquisition, 8 millions d’euros de frais liés à l’IPO, 5 millions d’euros de dépréciation accélérée de serveurs endommagés à Strasbourg, 4 millions d’euros d’impact lié aux gestes commerciaux relatifs à l’incident de Strasbourg et 4 millions d’euros de coûts non récurrents, principalement liés aux surprimes d’assurance »
Au final, le résultat net affiche une perte de 29 millions d’euros, contre une perte de 32 millions l’année précédente. « OVHcloud a l’intention de poursuivre sa politique d’investissement dans la croissance de son activité, et ne prévoit pas de distribuer de dividendes à moyen terme ». C’était déjà le cas les années précédentes.
Enfin, « la dette financière nette d’OVHcloud s’élevait à 525 millions d’euros, hors 42 millions d’euros de dettes locatives relatives à la norme IFRS 16. Le ratio entre la dette financière nette d’OVHcloud et son EBITDA ajusté ressort à 1,7x ».
La société est pour rappel rentrée en bourse en octobre de l’année dernière, avec une introduction à 18,50 euros. Elle est montée à plus de 28 euros début 2022, avant de descendre progressivement pour arriver à 12 euros seulement aujourd’hui.
Commentaires (21)
#1
Je n’ai pas compris le premier paragraphe : la croissance est de 18.8%, mais en excluant l’incendie elle est de 12,2% : l’incendie a augmenté la croissance ?
#1.1
Ce n’est pas plus expliqué dans le document d’OVH.
Les incendies ayant eu lieu en mars 2021, on peut penser que le chiffre d’affaire de 2021 a été diminué. Donc, comparer 2022 à 2021 en données brutes feraient croire à une croissance plus forte alors que le périmètre n’est pas comparable puisqu’une partie des serveurs n’étaient plus opérationnels en 2021. En 2022, une partie de la croissance du CA n’a été que la récupération de la perte d’activité liée aux incendies. Ils ont dû neutraliser cette partie dans les chiffres.
#2
C’est expliqué en page 2 du PDF:
#2.1
Comme je le disais plus haut, ça n’explique rien de plus que ce qui est dit dans la brève.
Et ça ne répond pas à la question de jpagin.
#2.2
En page 17 de ce PDF, il y a un graphique qui explique comment c’est calculé
#2.3
OK, c’est dans un autre document et ça a l’air de correspondre à ce que je supposais.
Ils comparent à ce qu’auraient été les résultats de 2011 sans les incendies et autres points cités.
On voit d’ailleurs que les autres points de rectification (périmètre et taux de change) compte pour 1⁄3 et les incendies pour 2⁄3.
#3
C’est quoi un(e) IPO ?
#3.1
introduction en bourse.
Initial Public Offering.
#3.2
l’introduction en bourse
#4
Ca sert à quoi Google ?
Oui, l’incendie a fait diminuer la croissance de 2021.
1 - Un incendie fait perdre de l’argent, c’est logique.
2 - Sans l’incendie, 2021 aurait été meilleure, là aussi c’est logique.
3 - Si la croissance de 2021 était meilleure, l’écart entre 2021 avec 2022 aurait été moindre, c’est logique.
CQFD: D’où les 18.8% => 12.2% (sans incendie)
#4.1
Je me suis posé la même question que lui, j’ai été content de trouver la réponse dans les commentaires.
Question : ça sert à quoi de répondre “Ça sert à quoi Google ?” ?
#5
Et ça prend combien de temps au rédacteur de la brève d’expliquer cet acronyme (anglo-saxon de surcroit) ?
Et puis j’utilise DuckDuckGo, pas Google.
#6
Le mot IPO est tellement courant quand on parle de bourse.
Faire un lexique pour chaque mot usuel, on s’en sortira pas.
Perso je ne connais pas la signification du mot IPO (Initiale Public Offer ne m’en dit pas plus sur l’acronyme). Mais ma foi, Wikipedia est là si je sors d’une hibernation de 20 ans de ma grotte.
#6.1
Et IPO étant un acronyme, mettre la signification une fois dans l’article ne me semble ni un effort considérable, ni une précision inutile.
On a tous des profils différents et un niveau de compréhension différents de chaque sujet, le rédacteur doit en tenir compte. On est pas sur un site spécialisé.
#6.2
j’avais jamais entendu cet acronyme de ma vie et je suis content d’avoir trouvé la réponse dans les com’:)
#7
Globalement ça a l’air d’aller. C’est déjà pas mal.
#8
Je la remets au cas où : “Si tu ne sais pas demande, si tu sais partage”
#8.1
#9
c’est donc l’heure d’acheter
#10
Il faut acheter avant la croissance pas après.
#11
Les acronymes anglais, c’ est sournois.
Ils surgissent quand tu ne t’ y attends pas.
Même pour la vente d’ une entreprise française basée en France …..
Suis je complotiste ou ne tenterait t on pas par hasard de m’ américaniser à l’ insu de mon plein gré ?
Merci monsieur Virenque.
Marchera pas avec moi.